Pollution spatiale : fléau invisible ? Oui
Le 4 octobre 1957, les russes envoyaient Sputnik I dans l’espace. Ce premier objet placé par l’Homme en orbite autour de la Terre marquait ainsi le début de l’ère spatiale.
À l’image de toutes les technologies humaines du siècle dernier, tout s’est accéléré par la suite … Et toute activité humaine excessive a des revers de médaille. Comme ces poubelles où l’on jette nos déchets avant d’en fermer le couvercle pour qu’ils disparaissent à nos yeux, les objets envoyés dans l’espace ne cessent pas d’exister après utilisation.
Cette nouvelle vidéo réalisée dans le cadre du média citoyen "Transition" porté par notre équipe durant toute l'année 2022, propose un petit tour de la question, très introductif, pour éveiller la curiosité (toutes les dimensions géopolitiques ou commerciales ne sont pas évoquées, l’impact de notre consommation non plus).
L’idée est de prendre en considération cette réalité et, pourquoi pas, aller plus loin.
On y discute pollution spatiale et pollution lumineuse avec Arnaud Stiepen, géophysicien, auteur et vulgarisateur scientifique (EPISTÈME, VEDIA.BE), et Pierre Ponsard, responsable de l’Observatoire de La Fosse, de la Société Astronomique de Liège.
Merci à eux pour leur disponibilité ainsi que pour leurs archives.
Nous sommes tous acteurs du monde qui nous entoure. Qu’il s’agisse de notre alimentation, de notre consommation, ou même de pollution spatiale : nos choix ont un impact et nous avons le pouvoir d’agir au quotidien.
Simple, certes, mais c’est la vision que nous voulons partager.
Arnaud Stiepen précise :
« ll y a un point sur lequel je n'ai pas insisté mais qui me paraît important : les déchets viennent de l'utilisation de l'espace par les privés. Les institutions gouvermentales (NASA, ESA, etc.) ont des règles strictes pour ne pas polluer. »
Illustrations animées du LOST LINE Studio avec Charline Prouvost.
Cette vidéo s'inscrivant dans un contexte non commerciale, à la production comme à la diffusion, nous nous sommes permis d’emprunter quelques captures d’articles de presse pour appuyer nos propos. Merci aux journalistes pour leur travail.